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La Plainte
Auteur : Carlos Yemadje
Il fut dans un bourg dont les hommes ainsi que les animaux comprenaient une seule langue. Ils furent tous de même troupe. Nul ne mangea la chair des animaux au risque d’être traité d’anthropophage et bannir du village. Dans ce bourg unilingue, l’homme et animal sont tous égaux et seul le sage qui avait droit de faire la justice. En cette nuit des temps, le sage était la tortue. Elle était la seule à faire la justice et donner la sentence selon la loi. Mais ce que le sage exigeait et que les habitants ignoraient est que, seule une personne qui a le droit de porté plainte, que de plusieurs personnes portent plainte pour le même motif.
La tortue fut très réputé dans sa fonction.Tout le monde là respectaient dans le village. Ses actions furent humble et ses paroles furent sans poignard et véridique. Tout le monde aima l’imiter. Voici vint le jour où une femme a été amenée par une foule qui déposa la plainte d’adultère contre elle. Selon leur dires, elle a été attrapé en flagrant délit du l’ébat sexuelle du hors mariage. La tortue ayant sa tête ainsi que ses pattes dans sa carapace les fit sortir et vint devant la foule. La femme en question était là en sanglot.
_C’est vous tous ici qui l’avez vu ? Demanda la tortue.
_Non. Répondirent-ils.
_Alors, qui sont ceux qui l’ont attrapé ? Demanda le sage.
Trois hommes dernière la femme ont été levée la main.
_Mettez-vous de ce côté s’il vous plaît. Ordonna la tortue.
Les trois hommes exécutèrent et c’est ainsi que la tortue divisa la foule. Elle s’adressa au reste de la foule et dit :
_Que vos bouche vous jugent, puisque vous n’avez pas vu et que vous portez plainte vous aussi. Sachez qu’il est écrit dans les écritures : Le manque de science n’est bon pour personne, et celui qui précipite ses pas tombe dans le péché.
À cette phrase, ils se sont dispersés un à un en laissant la femme et les trois autres hommes avec la tortue.
Le sage demanda aux témoins :
_C’est qui l’époux parmi vous ?
_Personne. Répondirent-ils.
_Quel est l’oeil qui l’a vu et la main qui l’a saisi ? Leur demanda-t-elle.
Aucun d’entre eux ne lève le doigt.
_Alors, comment l’avez-vous eu en fragrant délit de cet acte ?
L’un d’entre eux prend la parole et dit :
_Nous l’avons vu entrer dans la chambre et l’homme aussi quelques minutes après elle. On l’entendait gémir dans la chambre, vu que la porte était bouclé, nous avions attendu à ce qu’ils finissent et sortent de là. Et c’est lorsqu’ils sont sorties qu’on a attrapé la femme, mais l’homme a pris la fuite.
_Bien. Répondit la tortue. La mort et la vie sont au pourvoir de la langue ; quiconque l’aime en mangera les fruits. Je vous fais juste un test et si vous réussissez je là condamne tel que vous le souhaitez.
Elle fit venir alors une calebasse contenant de cendre. Elle là met devant eux et ordonna à ce que l’un d’entre eux prenne une petite quantité dans la main et là jette en haut. Le volontaire le fit et toute la cendre lui revient dessus. La tortue demanda alors.
_De quel côté se trouve l’air ?
La personne montre son côté opposé.
_Ne bouge pas de là s’il te plaît. Lui demanda la tortue.
Elle désigna la seconde personne de se mettre en face de son ami et faire la même chose. La personne obéi à sa parole et toute la cendre lui tombe dessus également.
_Alors de quel côté se trouve l’air ? Demanda-t-elle à ce dernier.
Il montre le niveau de celui qui est en face de lui.
_Restez tous à votre place et ne bougez pas je vous en prie. Dit elle.
Elle ordonna à la troisième personne de se mettre au côté opposé des deux autres et faire la même chose qu’eux. Elle le fit et montra le niveau des deux autres après avoir reçu toute la cendre au dessus d’elle. Et le sage leur demanda tous :
_Alors, mes chers, montrez moi le côté du l’air.
Parmi les trois, deux se pointent du doigt et un pointa du doigt aux deux autres et la tortue prend parole et dit :
_Vous tous vous avez échoué, celà veut dire que vous n’êtes pas à la hauteur de votre plainte.
Premièrement, vous ne savez de quel côté se trouve l’air. En réalité l’air n’est en aucun côté. Il est partout où vous êtes. C’est la cendre qui vous a tous trahi. Telle est la voie de celle que vous avez amené. Elle ne sait pas exactement de quel côté elle est. Si c’est de côté de son mari où le côté de celui dont elle désire sexuellement.
Deuxièmement, la cendre vous est tous versé dessus. En réalité, la cendre prend toujours la direction de celui qui là verse. C’est de la même manière que la femme dont vous traitez d’adultère peut vous nuire tous la vie en disant seulement que vous avez aussi couché avec elle. Et qui peut dire que c’est faux si elle porte une telle plainte contre vous ?
Troisièmement, vous deux, vous vous êtes pointé du doigt tandis que l’autre vous a pointé du doigt à vous deux. Celà veux que la plainte doit venir d’une seule personne et que cette personne n’est même pas parmi vous. Celà doit venir du l’époux et non aucun d’entre vous.
Alors, laissez l’époux gérer sa chose et occupé vous de vos oignons. Il peut arriver et l’époux acceptera de prendre chose comme ça. Mais il est extrêmement dangereux de prendre encore une telle femme sous son toit. Mais quoi qu’il en soit, c’est à l’époux de prendre sa décision. Ne traînez jamais une femme devant la justice pour une chose pareille sans le consentement de son époux. Ne jugez personne et personne ne vous jugera.
Alors les trois hommes se dispersent eux aussi en laissant la femme avec la tortue. La tortue lui demanda :
_Qu’attends-tu ? tu peux partir toi aussi.
La femme se leva pour partir et le sage lui dit :
_Que tes actes te suivent aussi.
Alors je demande qui parmi nous est juste ? Nous tous nous sommes des insensés. Il est écrit, ne juge personnes et personne ne te jugera. Un insensé qui juge son semblable se met aussi lui même en jugement. Donc moi je ne juge personnes. Ayons l’esprit du pardon si nous voulons aussi du pardon. Dieu même accord la repentance au pêcheurs. C’est ainsi dans les écritures : Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; et la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en fragrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telle femme. Toi donc, que dis-tu ?
Mais Jésus, s’étant baissé écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent celà, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un depuis les plus âgés jusqu’au dernier ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamné ?
Elle répondit : Non seigneur.
Et Jésus lui dit : Je ne te condamne non plus. Vas et ne pèche plus.Alors mes chers, n’accusons personnes et ne condamnons personnes du peur qu’on nous accuse et qu’on nous condamne.
Auteur : Carlos Yemadje
Fin !
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